Naissance : 28 Janvier 1955
Ans : 52 ans
Nicolas Sarkozy s’est spécialisé dans le hold-up politico-mediatique. Il est vrai qu’être pote avec Charles Pasqua (le patron des Hauts de Seine où démarre Sarko) prédispose à l’embrouille. C’est d’ailleurs à Big Fernandel que Sarko fait son premier coup : il se fait élire à la mairie de Neuilly pendant que Charly-belle-gueule, favori de la course, se remet d’une hernie. Sarko a 28 ans. Fidèle chiraquien depuis 1981 – Anne Sinclair dira à Sept sur sept qu’il est « un bon soldat » - Nicolas Sarkozy parie en 1993 sur Edouard Balladur, grand favori dans les sondages, et dont il est le ministre du Budget. Première grosse erreur : Edouard se rétame et ne passe pas le premier tour, sa carrière politique est foutue et Sarko durablement grillé dans les cercles chiraquiens. Brièvement élu à la tête du RPR en 1999, Sarkozy prend une trempe aux élections européennes. Rien ne va plus, il se retranche pour écrire un livre : Libre.
Soutenant en 2002 Chirac avec une ferveur égale à sa trahison, Sarko redevient indispensable à une droite empêtrée dans ses oripeaux gaullistes et évite de s’étendre sur les sujets casse gueule comme le referendum sur l’Europe. Atlantiste et libéral, Sarkozy mêle sans complexe libéralisme économique et idéologie sécuritaire, propose de nettoyer les banlieues au karcher tout en militant pour la suppression de l’ISF. Il réussit là où Madelin s’est cassé le nez. Encore un hold-up : en déplaçant le débat politique sur la droite, Sarko a même rendu Le Pen inutile. Parti très tôt à la course pour l'Elysée, sa popularité ne montre pas pour l'heure de signe d'essoufflement.
Rompu aux techniques de communication media les plus modernes, Sarkozy continue à créer l'événement. Bon ok parfois ça marche moyen : en souhaitant annoncer très officiellement sa candidature dans plusieurs titres de la presse régionale le 30 novembre 2006, Nicolas s'est fait griller la politesse par le journal Libération qui publia l'information la veille sur son site. Le 14 janvier il est officiellement élu par les militants UMP à une très large majorité et toute sa famille politique même ses membres les plus réticents au départ - Philippe Douste-Blazy, Michèle Alliot-Marie, André Santini (vice-président de l'UDF de François Bayrou) - l'adoube également. Par sa formule "travailler plus pour gagner plus", le candidat tente de séduire autant les ouvriers et employés au pouvoir d'achat restreint que les entrepreneurs qui cognent sur les 35 heures. Jonglant entre un discours fiscal plutôt libéral et des références historiques parfois très à gauche (Léon Blum, Jean Jaurès...), Nicolas Sarkozy réussit toutes les acrobaties. Sa côte de popularité grimpe et il devient le favori de la course dans les sondages.Le 21 avril, Nicolas Sarkozy réunit 30, 1 % des voix soit plus de 11 millions d'électeurs, un score historique pour un membre de la majorité sortante sous la Cinquième République. Mais après avoir mené une campagne très à droite, le candidat doit séduire l'électorat centriste dont le chef de file François Bayrou a obtenu la troisième place avec 18,8 % des voix multipliant par trois son score de la présidentielle de 2002.Sans changer de ligne entre les deux tours, Nicolas Sarkozy n'est pas menacé par Ségolène Royal qui tente de rallier l'électorat centriste - sans succès les eux finalistes se partageant au final les voix. La plupart des parlementaires liés à François Bayrou le rejoignent. Le 06 mai sans surprise, Nicolas Sarkozy est élu président de la République, avec 53,06 % des voix, soit quelque 19,3 millions d'électeurs.
Ans : 52 ans
Nicolas Sarkozy s’est spécialisé dans le hold-up politico-mediatique. Il est vrai qu’être pote avec Charles Pasqua (le patron des Hauts de Seine où démarre Sarko) prédispose à l’embrouille. C’est d’ailleurs à Big Fernandel que Sarko fait son premier coup : il se fait élire à la mairie de Neuilly pendant que Charly-belle-gueule, favori de la course, se remet d’une hernie. Sarko a 28 ans. Fidèle chiraquien depuis 1981 – Anne Sinclair dira à Sept sur sept qu’il est « un bon soldat » - Nicolas Sarkozy parie en 1993 sur Edouard Balladur, grand favori dans les sondages, et dont il est le ministre du Budget. Première grosse erreur : Edouard se rétame et ne passe pas le premier tour, sa carrière politique est foutue et Sarko durablement grillé dans les cercles chiraquiens. Brièvement élu à la tête du RPR en 1999, Sarkozy prend une trempe aux élections européennes. Rien ne va plus, il se retranche pour écrire un livre : Libre.
Soutenant en 2002 Chirac avec une ferveur égale à sa trahison, Sarko redevient indispensable à une droite empêtrée dans ses oripeaux gaullistes et évite de s’étendre sur les sujets casse gueule comme le referendum sur l’Europe. Atlantiste et libéral, Sarkozy mêle sans complexe libéralisme économique et idéologie sécuritaire, propose de nettoyer les banlieues au karcher tout en militant pour la suppression de l’ISF. Il réussit là où Madelin s’est cassé le nez. Encore un hold-up : en déplaçant le débat politique sur la droite, Sarko a même rendu Le Pen inutile. Parti très tôt à la course pour l'Elysée, sa popularité ne montre pas pour l'heure de signe d'essoufflement.
Rompu aux techniques de communication media les plus modernes, Sarkozy continue à créer l'événement. Bon ok parfois ça marche moyen : en souhaitant annoncer très officiellement sa candidature dans plusieurs titres de la presse régionale le 30 novembre 2006, Nicolas s'est fait griller la politesse par le journal Libération qui publia l'information la veille sur son site. Le 14 janvier il est officiellement élu par les militants UMP à une très large majorité et toute sa famille politique même ses membres les plus réticents au départ - Philippe Douste-Blazy, Michèle Alliot-Marie, André Santini (vice-président de l'UDF de François Bayrou) - l'adoube également. Par sa formule "travailler plus pour gagner plus", le candidat tente de séduire autant les ouvriers et employés au pouvoir d'achat restreint que les entrepreneurs qui cognent sur les 35 heures. Jonglant entre un discours fiscal plutôt libéral et des références historiques parfois très à gauche (Léon Blum, Jean Jaurès...), Nicolas Sarkozy réussit toutes les acrobaties. Sa côte de popularité grimpe et il devient le favori de la course dans les sondages.Le 21 avril, Nicolas Sarkozy réunit 30, 1 % des voix soit plus de 11 millions d'électeurs, un score historique pour un membre de la majorité sortante sous la Cinquième République. Mais après avoir mené une campagne très à droite, le candidat doit séduire l'électorat centriste dont le chef de file François Bayrou a obtenu la troisième place avec 18,8 % des voix multipliant par trois son score de la présidentielle de 2002.Sans changer de ligne entre les deux tours, Nicolas Sarkozy n'est pas menacé par Ségolène Royal qui tente de rallier l'électorat centriste - sans succès les eux finalistes se partageant au final les voix. La plupart des parlementaires liés à François Bayrou le rejoignent. Le 06 mai sans surprise, Nicolas Sarkozy est élu président de la République, avec 53,06 % des voix, soit quelque 19,3 millions d'électeurs.
Culte : "Il faut nettoyer certaines cités. Et quand je dis qu'il faut les nettoyer au Karcher, cela veut dire qu'il faut les nettoyer en profondeur."
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